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La gamme SX-70, et ou SX-70 sonar, SLR 680/690.

Avec les 600, on a ici un des appareils polaroid les plus iconique qu’on puisse trouver. Cet appareil photo argentique instantané est unique dans ses caractéristiques et dans sa conception.

  • Histoire :

Il est le premier SLR de chez polaroïd, la qualité et la précision des clichés instantanés est incomparable aux modèle 600 même ceux dotés d’un mode auto focus. Son règne s’étend de 1972 à 2006 si on prend la première apparition du SX-70 jusqu’au dernier souffle du SLR-690 produit en 2006. Son design pliable en fait le compagnon idéal, il vous accompagne partout, vous oubliez même l’avoir mis dans votre besace.

  • Technique : 

Attention, même si j’ai regroupé ici les SX-70 et SLR-6## pour des raisons évidentes d’apparentes similitudes, les premiers mangent de la pellicule SX-70, les seconds, comme leurs noms l’indiquent font bel et bien partie de la gamme 600, et donc doivent être nourris exclusivement de pellicules 600. La pellicule SX-70 étant moins sensible (125ASA contre 600ASA pour la pellicule 600) il est possible d’utiliser la pellicule 600 dans un boitier SX-70 en lui couplant un filtre ND spécifique que vous devrez glisser sur le dark slide avant de charger cette dernière. Vous trouvez facilement ce genre de pellicule pour plus ou moins 20€ dans les boutique spécialisé, sur le site impossible project, même chez urban outfitters et la fnac, autant dire à tous les coins de rue.

L’objectif est un 116mm (équivalant à un 35mm en plein format), il ouvre de f8 à f22, entre 10s et 1/175s. Vous pouvez l’accesoiriser de barettes de flash ou d’un flash déporté (polatronic).

  • Comment ça marche :

La beauté du SX-70 (et des polaroid 600 et spectra) c’est qu’ils sont alimentés par une batterie présente dans la cartouche de pellicule, ce qui vous permettra en trouvant un vendeur néophyte sur Ebay de trouver des appareils « HS » qui ne le sont pas, et donc à moindre coût (bon c’est un coup de poker quand même mais ça m’a permis par exemple de toucher un SX-70 sonar pour 40€ et un Macro SLR5 pour 60€).

Trêve de blabla, une fois le boîtier en main couplé à la bonne pellicule, vous ouvrez l’engin en maintenant la base et en tirant sur l’aspérité (type béluga du dessus), vous découvrez ensuite un petit levier jaune à droite qu’il vous suffira d’enfoncer pour qu’il ouvre grand sa gueule, vous lui enfournez une cartouche de pellicule, vous le refermez et normalement, si tout ce passe bien, le dark slide devrait s’éjecter de la même façon que le ferait une photo. Vous êtes prêts, faites le focus en utilisant la molette de droite, déclenchez, la photo s’éjecte, mettez là vite à l’abri de la lumière (pour optimiser cette étape, servez-vous du dark slide pour masquer directement la pellicule à la sortie du boîtier).

  • Ça fait quoi comme photos?

Là, contrairement aux appareils Spectra, on est sur du classique Polaroid, un format carré de prise de vues (7,9×7,9cm), et un cadre a bords blancs (ou pas) légèrement rectangulaire.

Une ligne de palmier en légère surexposition.

Attention, les dates de péremptions et les conditions de conservations sont capitales, j’ai trouvé cette pellicule sur une brocante en plein soleil, ça se voit.

Redbull donne des ailes, n’en buvez tous de même pas trop avent de partir en balade photographique, ça fait trembler!

Et n’oubliez pas de vous arrêter pour sentir les fleures.